jeudi 10 juin 2010
Pourquoi ne pas dire la vérité ?
Les partis traditionnels nous saoulent de propositions floues qui égarent l'électeur. Tous les candidats développent les mêmes arguments. Aucun ne propose de mesures radicales de peur de se mettre l'opinion publique à dos et de réaliser un mauvais score dimanche prochain.
Si le taux d'indécis est si important aujourd'hui en Wallonie et à Bruxellles (± 50 %), c'est que les citoyens francophones ne croient plus dans les partis traditionnels. Ils se rendent compte que revoter pour la Bande des Quatre équivaudrait à tourner en rond.
Au Parti Populaire, nous avons pour habitude de prendre nos responsabilités et d'appeler un chat un chat.
Oui, ça va déranger beaucoup de monde de réformer les forces de police, d'appliquer la tolérance zéro, de réformer en profondeur l'appareil judiciaire et le système carcéral, de supprimer les juges d'instructions, d'appliquer la comparution immédiate, de renvoyer quelque 4.000 détenus purger leur peine dans leur pays d'origine (nos prisons ne sont pas des hôtels), de prohiber le port du voile dans les écoles et les institutions, de désigner 23 ministres au lieu de 62 actuellement, de supprimer la fonction d'attaché de cabinet, les communautés, les comités de concertation (Cocof, Cocon, Cocom) et les provinces, de limiter la durée des indemnités de chômage à 36 mois, de reculer l'âge de la retraite,...
Mais avant de réaliser ces grands travaux, le PP doit résoudre les problèmes communautaires en s'opposant au confédéralisme qui mènerait à la scission du pays. Il est partisan d'une circonscription fédérale unique à trois régions. Il prône le trilinguisme à Bruxelles et dans le Brabant.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire