Retards incessants, engorgement aux heures de pointe par manque de matériel roulant, insécurité (936 délits en 2008 contre 1.200 en 2009 – Une femme sur dix a peur de prendre le train), grèves des accompagnateurs de train, vétusté du matériel - parfois 50 ans - (souvenez-vous de l'accident de Buizingen), piètre communication vers les navetteurs pris en otages bien plus souvent qu'à leur tour, désorganisation chronique (trains à double étage circulant aux heures creuses), suppression de 16.000 trains à l'horizon 2012, dette explosive (53 millions en 2008 - 511 millions en 2009), fermeture de gares,... ce ne sont pas les sujets qui fâchent qui manquent, au grand dam du navetteur qui paie pour un service qu'il ne reçoit pas.
Prenons le cas de la gare d'Écaussines. Il ne fait pas bon s'y promener le soir, car les problèmes d'insécurité y sont légion. La solution préconisée par la SNCB ? Simple : il suffit de fermer la gare !
Toujours d'après la SNCB, tout ça c'est la faute à Internet (achat de billets en ligne), à l'Europe et à son libéralisme débridé.
Alors, je crie TERMINUS !
Cela a assez duré. Mon intention est de tout mettre en oeuvre pour faire bouger le mastodonte assoupi sur le non-respect de sa mission : le service public et non le public au service de la SNCB.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire